Par Raymond Lonfat, dans son ouvrage intitulé l'Erba, paru en 2009, on trouve dans le 2e volume, sous-titré « Familles de la seigneurie abbatiale de la vallée du Trient. Des origines jusqu'en 1349. » les renseignements suivants :
Le 24 juin 1329 un dénommé Jean VINET apparaît dans un document où il achète divers droits que son frère François possède sur les biens de leur frère Martin. En octobre 1329 à Salvan un Jean Quoqus, vraisemblablement Jean Vinet, selon Lonfat, figure dans un document comme témoin. Peut-être qu'une activité de chef de cuisine à l'abbaye de Saint-Maurice lui aurait valu ce surnom, puisque coquus en latin signifie le cuisinier ? L'exercice de hautes fonctions à l'abbaye de Saint-Maurice lui aurait donné les moyens financiers d'effectuer les achats de terrains, objets de documents de 1329. Un document de 1422 vient confirmer les liens entre les Coque et les Vinet.
Tous les Coquoz actuels descendraient de Michaud DES RIVES, DÉRIVAZ ou DERIVAZ, écrit avec az, et de Guillaumette Coque, nés vers 1380. Les Des Rives, à cette époque, auraient pullulé et pour éviter des confusions entre eux, certains se sont vus attribuer des patronymes de familles n'ayant plus de descendants mâles. Le père de Guillaumette Coque, François Coque, né vers 1350, aurait été le dernier mâle de ce nom, de telle sorte que son beau-fils Michaud Des Rives aurait repris le nom de famille de son épouse Guillaumette.
Donc à l'origine tous les Coquoz actuels seraient des descendants des Vinet, qui auraient entre-temps eu le même ancêtre Derivaz, devenu Coquoz.
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